Depuis le 29 novembre, des centaines de paroissiens de la ville de Thai Nguyên, dans la province du même nom (nord-est du Vietnam), campent jour et nuit devant le siège du Comité populaire provincial. Des nattes sont étendues à même le sol pour la nuit et les repas sont préparés sur place. Le premier jour, la foule est venue avec des fleurs pour souhaiter la bienvenue au nouveau responsable communiste provincial, Pham Xuân Duong,. ..
... mais aussi – et c’est sans doute le motif principal – pour régler définitivement un problème de propriété et demander la restitution d’un terrain paroissial réquisitionné par l’Etat il y a plus de 24 ans. Aux dernières nouvelles, les catholiques de Thai Nguyên n’avaient toujours pas été reçus par le responsable provincial et ils attendaient toujours, bouquets de fleurs en main.
Le prêtre responsable de la paroisse, le P. Nguyên Duc Dai, dans un entretien avec un reporter de Radio Free Asia, a donné un certain nombre d’explications sur cette affaire. Le rendez-vous avec le secrétaire de la section communiste de la province avait été sollicité quinze jours auparavant par courrier. Lors de leur arrivée au siège du Comité populaire provincial, les paroissiens avaient exprimé le désir de rencontrer le nouveau responsable pour le féliciter de sa nomination et, par la même occasion, l’entretenir du problème existant entre la paroisse et les autorités provinciales.
Le prêtre a exposé succinctement l’affaire en question. En 1986, les autorités provinciales avaient réquisitionné un terrain de la paroisse. Il y a environ un an, une décision (QD1O9) du Comité populaire provincial avait orienté la solution de cette affaire vers la restitution à l’Eglise du terrain confisqué. Mais depuis lors et jusqu’à présent, cette décision, qui n’a pas été mise en bonne et due forme, ne peut donc être appliquée. Entre la paroisse et les autorités provinciales, il y a eu de nombreuses rencontres qui ont abouti à un accord. Le 27 août dernier, le Comité populaire de la ville a promis à un groupe de paroissiens de régler le problème avant le 30 août. Mais ensuite rien n’a été fait. De nombreux prétextes ont été avancés pour retarder la solution, comme par exemple la tenue d’un congrès du Parti communiste. C’est pour demander les raisons de ces atermoiements que les paroissiens attendent aujourd’hui de rencontrer le secrétaire du Parti communiste, qui détient les pouvoirs réels dans la province.
Quelque temps avant ce dernier épisode de l’affaire, une quinzaine de paroissiens, dont l’ensemble du conseil paroissial, avaient été reçus au Comité provincial pour y discuter du règlement de ce problème de terrain. Mais il ne fut répondu à aucune des demandes des catholiques. Le Comité provincial s’était contenté de publier un communiqué extrêmement vague et insatisfaisant.
Les paroissiens ont décidé de continuer leur manifestation jusqu’à l’obtention d’une réponse concrète. Ils exigent qu’il soit répondu à deux questions précises: « Comment va-t-on régler le problème ? », « Quand sera-t-il réglé ? ».
(1) Voir Radio Free Asia, 2 décembre 2010. http://www.rfa.org/vietnamese/in_depth/hundreds-of-thai-nguyen-parishioners-to-gather-for-claiming-the-land-of-church-ml-12022010143704.html
(Source: Eglises d'Asie, 3 décembre 2010)
... mais aussi – et c’est sans doute le motif principal – pour régler définitivement un problème de propriété et demander la restitution d’un terrain paroissial réquisitionné par l’Etat il y a plus de 24 ans. Aux dernières nouvelles, les catholiques de Thai Nguyên n’avaient toujours pas été reçus par le responsable provincial et ils attendaient toujours, bouquets de fleurs en main.
Le prêtre responsable de la paroisse, le P. Nguyên Duc Dai, dans un entretien avec un reporter de Radio Free Asia, a donné un certain nombre d’explications sur cette affaire. Le rendez-vous avec le secrétaire de la section communiste de la province avait été sollicité quinze jours auparavant par courrier. Lors de leur arrivée au siège du Comité populaire provincial, les paroissiens avaient exprimé le désir de rencontrer le nouveau responsable pour le féliciter de sa nomination et, par la même occasion, l’entretenir du problème existant entre la paroisse et les autorités provinciales.
Le prêtre a exposé succinctement l’affaire en question. En 1986, les autorités provinciales avaient réquisitionné un terrain de la paroisse. Il y a environ un an, une décision (QD1O9) du Comité populaire provincial avait orienté la solution de cette affaire vers la restitution à l’Eglise du terrain confisqué. Mais depuis lors et jusqu’à présent, cette décision, qui n’a pas été mise en bonne et due forme, ne peut donc être appliquée. Entre la paroisse et les autorités provinciales, il y a eu de nombreuses rencontres qui ont abouti à un accord. Le 27 août dernier, le Comité populaire de la ville a promis à un groupe de paroissiens de régler le problème avant le 30 août. Mais ensuite rien n’a été fait. De nombreux prétextes ont été avancés pour retarder la solution, comme par exemple la tenue d’un congrès du Parti communiste. C’est pour demander les raisons de ces atermoiements que les paroissiens attendent aujourd’hui de rencontrer le secrétaire du Parti communiste, qui détient les pouvoirs réels dans la province.
Quelque temps avant ce dernier épisode de l’affaire, une quinzaine de paroissiens, dont l’ensemble du conseil paroissial, avaient été reçus au Comité provincial pour y discuter du règlement de ce problème de terrain. Mais il ne fut répondu à aucune des demandes des catholiques. Le Comité provincial s’était contenté de publier un communiqué extrêmement vague et insatisfaisant.
Les paroissiens ont décidé de continuer leur manifestation jusqu’à l’obtention d’une réponse concrète. Ils exigent qu’il soit répondu à deux questions précises: « Comment va-t-on régler le problème ? », « Quand sera-t-il réglé ? ».
(1) Voir Radio Free Asia, 2 décembre 2010. http://www.rfa.org/vietnamese/in_depth/hundreds-of-thai-nguyen-parishioners-to-gather-for-claiming-the-land-of-church-ml-12022010143704.html
(Source: Eglises d'Asie, 3 décembre 2010)