Hongkong: âgé de 76 ans, le cardinal Zen est désormais équipé d’un pacemaker
Le 5 avril dernier, après avoir inauguré les célébrations organisées pour le 120ème anniversaire de la cathédrale de l’Immaculée Conception, cathédrale du diocèse de Hongkong, le cardinal Joseph Zen Ze-kiun a confirmé à la presse qu’un pacemaker lui avait été implanté lors de la Semaine Sainte. L’information avait été donnée le 30 mars par le quotidien hongkongais Appel Daily. Les médecins ayant diagnostiqué un rythme cardiaque trop lent et irrégulier, cette intervention a été décidée, et l’évêque de Hongkong, qui aura 77 ans le 13 janvier prochain, a déclaré qu’« il ne devrait désormais plus y avoir de problèmes ».
Le cardinal Zen a rappelé à cette occasion que, depuis son 74ème anniversaire, il demandait au pape à être déchargé de ses responsabilités à la tête du diocèse de Hongkong. Figure emblématique de la défense des libertés à Hongkong, très présent sur le dossier des relations entre l’Eglise de Chine et l’Eglise universelle, l’évêque de Hongkong est connu pour avoir un emploi du temps chargé. La presse locale rapporte que ses nuits ne comptent souvent pas plus de quatre heures de sommeil et lui-même reconnaît qu’il sait qu’il devrait prendre plus de repos. Le 30 janvier dernier (1), le pape a donné à Mgr Zen un évêque coadjuteur, en la personne de Mgr John Tong Hon, 68 ans, évêque auxiliaire de Hongkong; lors de la messe d’installation de Mgr Tong, le cardinal Zen disait sa joie d’avoir un successeur, la perspective de sa retraite approchant.
Dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 mars, le cardinal Zen a consacré de longues heures à traduire le texte de ses méditations pour le Chemin de croix. Rédigées en italien par Mgr Zen, elles devaient être traduites en chinois pour être lues à Hongkong, le jour même où elles étaient lues à Rome, au Colisée, où a traditionnellement lieu le Chemin de croix qui est télédiffusé dans une grande partie du monde (2). C’est après quelques exercices physiques le mercredi matin que le cardinal s’est rendu compte que son cœur ne battait pas normalement. Après examen, ses médecins ont décidé de l’implantation d’un pacemaker et le cardinal a ensuite pu présider normalement la messe chrismale, le jeudi 20 mars.
(1) Voir EDA 478
(2) Selon le quotidien italien La Repubblica, les méditations demandées en janvier dernier par le pape Benoît XVI au cardinal Zen pour le Chemin de croix de la Semaine Sainte ont subi quelques modifications. Le texte original de Mgr Zen, rédigé en italien, a subi des corrections; des phrases ou expressions ont été enlevées par la curie romaine. Ainsi, le cardinal avait écrit: « Durant des années, mon peuple a eu à connaître le martyre uniquement du fait qu’ils appartenaient à la religion chrétienne », et cette phrase ne se trouve pas dans la version finale, celle qui a été lue lors du Chemin de croix. « Pour finir, écrit le journaliste de La Repubblica, le cardinal chinois a reçu pour ‘conseil’ d’écrire des méditations (…) qui soient plus spirituelles, moins politiques, et ne contenant pas de références accusatrices spécifiques. »
(Source: Eglises d’Asie - Dépêche du 7 AVRIL 2008)
Le 5 avril dernier, après avoir inauguré les célébrations organisées pour le 120ème anniversaire de la cathédrale de l’Immaculée Conception, cathédrale du diocèse de Hongkong, le cardinal Joseph Zen Ze-kiun a confirmé à la presse qu’un pacemaker lui avait été implanté lors de la Semaine Sainte. L’information avait été donnée le 30 mars par le quotidien hongkongais Appel Daily. Les médecins ayant diagnostiqué un rythme cardiaque trop lent et irrégulier, cette intervention a été décidée, et l’évêque de Hongkong, qui aura 77 ans le 13 janvier prochain, a déclaré qu’« il ne devrait désormais plus y avoir de problèmes ».
Le cardinal Zen a rappelé à cette occasion que, depuis son 74ème anniversaire, il demandait au pape à être déchargé de ses responsabilités à la tête du diocèse de Hongkong. Figure emblématique de la défense des libertés à Hongkong, très présent sur le dossier des relations entre l’Eglise de Chine et l’Eglise universelle, l’évêque de Hongkong est connu pour avoir un emploi du temps chargé. La presse locale rapporte que ses nuits ne comptent souvent pas plus de quatre heures de sommeil et lui-même reconnaît qu’il sait qu’il devrait prendre plus de repos. Le 30 janvier dernier (1), le pape a donné à Mgr Zen un évêque coadjuteur, en la personne de Mgr John Tong Hon, 68 ans, évêque auxiliaire de Hongkong; lors de la messe d’installation de Mgr Tong, le cardinal Zen disait sa joie d’avoir un successeur, la perspective de sa retraite approchant.
Dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 mars, le cardinal Zen a consacré de longues heures à traduire le texte de ses méditations pour le Chemin de croix. Rédigées en italien par Mgr Zen, elles devaient être traduites en chinois pour être lues à Hongkong, le jour même où elles étaient lues à Rome, au Colisée, où a traditionnellement lieu le Chemin de croix qui est télédiffusé dans une grande partie du monde (2). C’est après quelques exercices physiques le mercredi matin que le cardinal s’est rendu compte que son cœur ne battait pas normalement. Après examen, ses médecins ont décidé de l’implantation d’un pacemaker et le cardinal a ensuite pu présider normalement la messe chrismale, le jeudi 20 mars.
(1) Voir EDA 478
(2) Selon le quotidien italien La Repubblica, les méditations demandées en janvier dernier par le pape Benoît XVI au cardinal Zen pour le Chemin de croix de la Semaine Sainte ont subi quelques modifications. Le texte original de Mgr Zen, rédigé en italien, a subi des corrections; des phrases ou expressions ont été enlevées par la curie romaine. Ainsi, le cardinal avait écrit: « Durant des années, mon peuple a eu à connaître le martyre uniquement du fait qu’ils appartenaient à la religion chrétienne », et cette phrase ne se trouve pas dans la version finale, celle qui a été lue lors du Chemin de croix. « Pour finir, écrit le journaliste de La Repubblica, le cardinal chinois a reçu pour ‘conseil’ d’écrire des méditations (…) qui soient plus spirituelles, moins politiques, et ne contenant pas de références accusatrices spécifiques. »
(Source: Eglises d’Asie - Dépêche du 7 AVRIL 2008)